mercredi 28 décembre 2011

Casteljaloux n'est pas le Monumental Show



Concernant le bilan 2011, il semble nécessaire de revenir sur l'article de Michel Prade, journaliste au Républicain : "Casteljaloux n'est pas Vic-Fezensac" qui met l'accent sur les problèmes de sécurité et de débordements dans les fêtes populaires.

Ce papier nous concerne car il évoque la fête de Samazan et laquelle, rançon du succès, côtoie pour l'auteur : Vic-Fezensac, Garorock, Bayonne, Pampelune, Mont de Marsan et Casteljaloux. C'est beaucoup d'honneur pour un petit comité des fêtes de village et nous l'en remercions.
Il met l'accent dans un premier temps sur la dimension financière caractérisée par  l'injection dans l'économie locale de sommes importantes. A ce titre, nous pouvons lui faire remarquer que le budget des 4 jours de fêtes à Samazan avoisine les 39 000 €uros. Et c'est loin d'être négligeable en ces temps de crise.

Nous sommes aussi d'accord avec lui lorsqu'il définit deux critères de réussite :
1 - Attirer du monde
2 - Donner du plaisir.

Le comité est toujours soucieux depuis longtemps de ces deux aspects et 2011 fut une belle réussite avec 2500 entrées payantes pour le seul Monumental Show.
Pour le plaisir comme le chante Herbert Léonard, chacun se fera son opinion.

M. Prade insiste sur la réussite des soirées en leur adossant la notion d'alcoolisation massive  générant des troubles à l'ordre public. En conséquence le conseil municipal de Vic Fezensac a préféré suspendre la féria de la Pentecôte.
Garorock qui bénéficie d'un espace sécurisé risque de devoir payer la réquisition des forces de l'ordre obligatoire lors des rassemblements dépassant 10 000 personnes suite au décret de 1997 modifié en 2010.
Quant à Casteljaloux, la féria voit sa notoriété augmenter proportionnellement aux fûts de bière consommés et est confronté aux difficultés des fêtes de rue.

Dans la dernière partie de l'article, le journaliste met en exergue des faits de violence perpétrés le premier week-end de septembre à Samazan. Même si nous reconnaissons avoir été confrontés à des mouvements de foule et des provocations d'un petit groupe coutumier de ce genre d'exercice, cela est resté très marginal, n'engendrant pas de blessures ou de dégradations significatives et à notre connaissance aucune plainte n'a été déposée.

Nous y apprenons aussi que la municipalité de Casteljaloux est très concernée par l'aspect sécuritaire mais nous aurions apprécié que soit précisé le fait que nous fûmes le premier comité des fêtes à avoir inclus dans son budget de fonctionnement les services d'une société de sécurité privée. À ce titre, les violences des années 80 sans commune mesure et en l'absence de vigiles ont conduit à la disparition des grands bals populaires (Beyssac, Magdeleine, Couthures..). Cela sans susciter la moindre réaction des pouvoirs publics ou des journaux locaux.
Cette année, pour le Monumental Show, ce sont une quinzaine d'agents qui ont assuré le bon déroulement de la nuit samazanaise.

Nous n'en prendrons pas ombrage car nous respectons toutes les opinions et aimons le débat. Nous ne tomberons pas dans une paranoïa de mauvais aloi mais nous ne pouvons que nous questionner sur l'objet d'un tel article au moment où nous avons fait le choix de faire payer les entrées et où nous rencontrons un succès considérable à notre échelle.
Bien évidemment, nous risquons d'atteindre notre taille critique mais nous travaillons d'ores et déjà sur l'amélioration de l'accueil du public (flux de personnes, sanitaires...etc...)

Casteljaloux a certainement un excellent maire mais de notre côté nous n'avons pas à nous plaindre de nos relations avec l'équipe municipale conduite par Michel Le Boustouler.

En guise de conclusion, l'article aurait pu être intitulé : "Casteljaloux n'est pas le Monumental Show". Tant pis.

Nous vous attendons encore très nombreux l'an prochain...

dimanche 11 septembre 2011

(3) Mille Mercis !

Vous avez été environ 3000 à fouler la place du village de Samazan pour cette nouvelle édition du Monumental Show : merci à tous pour ce beau succès, rendez-vous l'année prochaine pour encore plus de fête !

L'union fait la force !


jeudi 8 septembre 2011

« Monumental show » : petit village, grande fête


Pour la fête du village, les organisateurs vont encore une fois imaginer une nouvelle prouesse, ce week-end.

 DJ Mehdi Prince : dans le monde de la nuit, il est l'une des coqueluches du moment.  PHOTO dr

DJ Mehdi Prince : dans le monde de la nuit, il est l'une des coqueluches du moment. PHOTO DR

Considéré comme un prodige dans son milieu, DJ Mehdy Prince est l'un des deux DJ de Fun Radio. Samedi soir, à Samazan, il embrasera la place du village dans un « Monumental show », associé aux deux podiums « Best Music » et « Urgence ». Vidéo sur écran géant, chippendales et « coyote-girls », show « percus light », « performers » maniant le feu et les feux d'artifices… Ce sera « une soirée de malades ». « Une soirée de malades », c'est DJ Mehdy Prince en personne qui le dit, sur son profil Facebook, il fait lui-même la promotion de l'événement…
Cette soirée d'anthologie, si vous voulez en être samedi, il ne vous en coûtera que… 3 euros ! À Samazan (750 habitants), pour la fête locale, ils font très, très, fort. Le comité des fêtes du village est l'un des derniers à organiser encore une fête locale selon la formule qui était la règle dans les années 1980. Pendant quatre jours, il y en aura à Samazan pour tous les goûts et pour tous les âges : loto (demain soir), concours de belote (demain soir et dimanche matin), concours de pétanque (samedi après-midi et lundi après-midi), jeux pour les enfants (lundi), bal musette pour « les anciens » (lundi soir) et bal « disco » pour les jeunes (demain, samedi et dimanche soirs) (1)…
Boite de nuit à ciel ouvert
Rien n'a changé sur le fond… si ce n'est que, pour les « baloches » réservés aux jeunes, il a fallu évoluer pour se maintenir dans l'air du temps. Et pas qu'un peu ! Il y a en effet un monde entre « la disco mobile » à papa (celle des années 1980, souvenez-vous : le disc-jockey avait une combinaison moulante à paillettes et pattes d'eph'et il y avait encore des slows)… et les scènes à déferlantes sonores qui font « kiffer » les jeunes d'aujourd'hui.
Les jeunes ne vont plus au bal : ils vont en boîte. Sauf à Samazan. Et si le miracle se produit, c'est bien parce que la place du village devient, pour trois soirs, une authentique boîte de nuit à ciel ouvert. Il ne faut pas faire dans la demi-mesure pour que ça marche - et ça marche : l'an dernier, la soirée du samedi avait attiré environ 2 000 personnes. « Cette année, on table sur 3 000 », dit Bernard Dubourg, le président du comité des fêtes. Une chose est sûre : si certains des habitués viennent de beaucoup plus loin, la « date » de Samazan est incontournable, a minima, pour toute la jeunesse du Grand Marmandais. Ils la cochent sur l'agenda de leurs sorties longtemps à l'avance. Et ils sont de plus en plus nombreux à profiter de l'espace camping mis à disposition depuis quelques années : c'est la solution idéale pour faire la fête sans se préoccuper du risque de croiser les gendarmes en rentrant.
Prise de risques
Bernard Dubourg préside le comité des fêtes du village depuis 1995. Sans ostentation : c'est à son équipe qu'il attribue avant tout le succès de ce rendez-vous qui ne se dément pas, année après année. « Nous sommes 23 bénévoles sur le papier, plus une dizaine que j'appelle les bénévoles de l'ombre : ceux qui viennent juste donner un précieux coup de main les jours de la fête. Car nous faisons tout nous-mêmes : l'intendance, les repas, le service de sécurité… »
La rançon de ce succès c'est, aussi, un peu moins de sérénité que dans les années 80. Car, pour proposer ce rendez-vous hors normes, la « prise de risques » - de risques financiers - est réelle. L'association engage désormais des budgets colossaux : elle a besoin de faire recette non seulement pour couvrir ses frais de l'année, mais aussi pour poser les jalons de l'année suivante. Elle est à la merci, en premier lieu, de la météo : « On croise les doigts, à chaque édition. »

Christine Caubet-Boullière

(1) Il y aura aussi une randonnée pédestre (samedi après-midi), une bodega avec bandas (samedi soir, avant le « Monumental Show »), un vide-greniers (dimanche), un spectacle rock et country (dimanche après-midi).