Concernant le bilan 2011, il semble nécessaire de revenir sur l'article de Michel Prade, journaliste au Républicain : "Casteljaloux n'est pas Vic-Fezensac" qui met l'accent sur les problèmes de sécurité et de débordements dans les fêtes populaires.
Ce papier nous concerne car il évoque la fête de Samazan et laquelle, rançon du succès, côtoie pour l'auteur : Vic-Fezensac, Garorock, Bayonne, Pampelune, Mont de Marsan et Casteljaloux. C'est beaucoup d'honneur pour un petit comité des fêtes de village et nous l'en remercions.
Il met l'accent dans un premier temps sur la dimension financière caractérisée par l'injection dans l'économie locale de sommes importantes. A ce titre, nous pouvons lui faire remarquer que le budget des 4 jours de fêtes à Samazan avoisine les 39 000 €uros. Et c'est loin d'être négligeable en ces temps de crise.
Nous sommes aussi d'accord avec lui lorsqu'il définit deux critères de réussite :
1 - Attirer du monde
2 - Donner du plaisir.
Le comité est toujours soucieux depuis longtemps de ces deux aspects et 2011 fut une belle réussite avec 2500 entrées payantes pour le seul Monumental Show.
Pour le plaisir comme le chante Herbert Léonard, chacun se fera son opinion.
M. Prade insiste sur la réussite des soirées en leur adossant la notion d'alcoolisation massive générant des troubles à l'ordre public. En conséquence le conseil municipal de Vic Fezensac a préféré suspendre la féria de la Pentecôte.
Garorock qui bénéficie d'un espace sécurisé risque de devoir payer la réquisition des forces de l'ordre obligatoire lors des rassemblements dépassant 10 000 personnes suite au décret de 1997 modifié en 2010.
Quant à Casteljaloux, la féria voit sa notoriété augmenter proportionnellement aux fûts de bière consommés et est confronté aux difficultés des fêtes de rue.
Dans la dernière partie de l'article, le journaliste met en exergue des faits de violence perpétrés le premier week-end de septembre à Samazan. Même si nous reconnaissons avoir été confrontés à des mouvements de foule et des provocations d'un petit groupe coutumier de ce genre d'exercice, cela est resté très marginal, n'engendrant pas de blessures ou de dégradations significatives et à notre connaissance aucune plainte n'a été déposée.
Nous y apprenons aussi que la municipalité de Casteljaloux est très concernée par l'aspect sécuritaire mais nous aurions apprécié que soit précisé le fait que nous fûmes le premier comité des fêtes à avoir inclus dans son budget de fonctionnement les services d'une société de sécurité privée. À ce titre, les violences des années 80 sans commune mesure et en l'absence de vigiles ont conduit à la disparition des grands bals populaires (Beyssac, Magdeleine, Couthures..). Cela sans susciter la moindre réaction des pouvoirs publics ou des journaux locaux.
Cette année, pour le Monumental Show, ce sont une quinzaine d'agents qui ont assuré le bon déroulement de la nuit samazanaise.
Nous n'en prendrons pas ombrage car nous respectons toutes les opinions et aimons le débat. Nous ne tomberons pas dans une paranoïa de mauvais aloi mais nous ne pouvons que nous questionner sur l'objet d'un tel article au moment où nous avons fait le choix de faire payer les entrées et où nous rencontrons un succès considérable à notre échelle.
Bien évidemment, nous risquons d'atteindre notre taille critique mais nous travaillons d'ores et déjà sur l'amélioration de l'accueil du public (flux de personnes, sanitaires...etc...)
Casteljaloux a certainement un excellent maire mais de notre côté nous n'avons pas à nous plaindre de nos relations avec l'équipe municipale conduite par Michel Le Boustouler.
En guise de conclusion, l'article aurait pu être intitulé : "Casteljaloux n'est pas le Monumental Show". Tant pis.
Nous vous attendons encore très nombreux l'an prochain...